5 astuces pour fidéliser vos employés comme des pros en 2023
2023 ne promet aucun répit dans la guerre aux talents qui fait rage au Québec selon de nouvelles données.
La guerre aux talents qui fait rage au Québec comme ailleurs sur le globe ne promet aucun répit en 2023, selon de nouvelles données.
En effet, la spécialiste de la gestion des employés ManpowerGroup nous apprend que près de 34% des employeurs au Québec prévoient de recruter de nouveaux salariés au cours du premier trimestre de l’année, si l’on nettoie les données de son étude des variations saisonnières. Ça représente une hausse de 9% par rapport à la même période l’an dernier.
Pourtant, ailleurs au pays, le sondage mené auprès de 1000 organisations canadiennes annonce plutôt un ralentissement dans la demande si on la compare à celle du premier trimestre de 2022.
La taille d’une entreprise semble avoir un effet direct sur son niveau de confiance à attirer toutes les recrues dont elle aura besoin en janvier, février et mars 2023. Si 43% des sociétés de plus de 250 employés n’ont aucune crainte, seuls 19% de celles qui en compte moins de 10 sont du même avis.
La clé, réitère Anne Marie Lanthier, vice-présidente de Manpower Québec, sera notamment de fidéliser ses employés déjà à l’emploi pour éviter que le taux de roulement dans l’organisation n’alimente le besoin de main-d’œuvre.
Pour y parvenir, le Harvard Business Review a identifié une dizaine d’astuces phares tirées de papiers par des chercheurs et des experts au cours de la dernière année. En voici cinq:
Les entreprises ont tout à gagner à user d’un langage plus inclusif, et ce, dès la rédaction d’une offre d’emploi. La création d’un lexique de référence pourra aiguiller les membres de l’organisation à court d’alternatives.
Créer un environnement de travail, qui ne surstimule pas les employés, doit être sacré, afin de préserver leur concentration et leur permettre de passer à l’action. Pour y arriver, chaque coéquipier devra dans un premier temps identifier de quel genre de bruit nuisible ils sont l’auteur. Ensuite, ceux qui les dérangent le plus devront être définis. Finalement, tous devront se demander comment aider leurs collègues à créer le contexte idéal pour les rendre productifs.
Reconnaître le dur labeur et les victoires de ses employés est aussi primordial, car ça alimente leur morale, leur productivité, leur performance, et ultimement, leur taux de fidélisation. Pour en maximiser les retombées, il faut choisir une façon et un contexte qui plairont à la personne visée: toutes ne souhaitent pas d’être le centre de l’attention lors d’une réunion devant l’ensemble de l’entreprise.
Si vous commettez une bévue dans votre démarche pour rendre votre organisation plus équitable, diversifiée et inclusive, vous devez reconnaître votre erreur. Écoutez les doléances, avant de vous confondre en excuses et tenter de justifier les gestes posés ou pas. Faites ensuite réellement preuve de curiosité, afin de comprendre comment faire mieux à l’avenir. En menant par l’exemple, le reste de votre équipe aura plus tendance à adhérer à ces nouvelles habitudes organisationnelles.
Nombreux sont les gestionnaires qui doivent jongler entre les attentes de la direction, et les besoins de ses employés. Pour se sortir de cette situation énergivore, et franchement peu évidente, tentez d’une part de démontrer aux dirigeants à l’aide de données quelle est la réalité des travailleurs sur le terrain.
De l’autre, donnez la latitude aux membres de votre équipe afin qu’ils trouvent eux-mêmes la solution à leurs problèmes en les aidant par exemple à changer de perspectives, ou à s’entourer d’alliés pour surmonter leur défi.
Source Catherine Charron / Les Affaires